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Récits et analyses de journalistes sportifs en devenir


La Belgique en toute logique

Publié par Raphaël Brosse sur 2 Juillet 2014, 08:15am

Catégories : #Coupe du Monde 2014

Kevin De Bruyne peut exulter : son équipe vient enfin de percer le coffre-fort américain. © Panoramic

Kevin De Bruyne peut exulter : son équipe vient enfin de percer le coffre-fort américain. © Panoramic

Dominatrice pendant une grande partie du match, la Belgique a finalement dû attendre la prolongation pour se défaire d'Américains accrocheurs (2-1 a.p). En quarts, les Belges affronteront l'Argentine, qui a battu la Suisse (1-0 a.p).

Efficace, mais sans plus. C'est ainsi que l'on pourrait qualifier le premier tour de la Belgique dans ce Mondial brésilien. En effet, les Diables rouges ont remporté leurs trois rencontres de poule, tout en faisant cependant preuve d'une certaine poussivité. Face aux Etats-Unis, qui sont sortis du groupe de la mort (devant le Portugal et le Ghana), il faudra se montrer plus convaincant, sous peine de connaître une désillusion.

La première période est globalement dominée par les Belges, qui s'illustrent par l'intermédiaire d'Origi (1') et De Bruyne (23', 45'+1) notamment. A défaut d'avoir de véritables occasions, les hommes de Jurgen Klinsmann se projettent rapidement en contre et ne se contentent pas de faire le dos rond en défense. Cela nous donne donc un match animé, débridé, avec deux équipes qui cherchent en permanence à profiter des espaces laissés par l'adversaire.

En seconde mi-temps, les Américains subissent un coup de pompe physique. La Belgique le sent, et appuie sur l'accélérateur. Mais leurs nombreuses tentatives, Eden Hazard et ses coéquipiers se heurtent alors au dernier rempart des Etats-Unis, à savoir Tim Howard. Le gardien de 35 ans est partout, il repousse les frappes de Mertens (48'), Vertonghen (57'), Origi (72', 85'), Mirallas (76'), Kompany (90')… Les protégés de Marc Wilmots effectuent un nombre de tirs rare à ce niveau, et pourtant rien n'y fait. Dans le temps additionnel, le Team USA passe tout près de réaliser le hold up parfait, Wondolowski ratant complètement sa reprise à bout portant (90'+3).

Malheureusement pour les Américains, l'invincibilité de leur ange gardien ne dure guère en prolongation. Tout juste entré en jeu, Lukaku s'infiltre dans la surface et sert Kevin De Bruyne. Le joueur de Wolfsburg parvient à éliminer deux défenseurs et à glisser le ballon hors de portée d'Howard (1-0, 91'). S'il bute une première fois sur le gardien américain, auteur d'un énième arrêt (100'), Romelu Lukaku finit par marquer d'une frappe au premier poteau (2-0, 105'). Il ne reste plus que quinze minutes à jouer, et les Belges semblent pouvoir gérer tranquillement leur qualification.

Sauf que, sur son premier ballon touché, Julian Green trompe Courtois (2-1, 107'). Le suspense est totalement relancé, c'est désormais au tour des Diables rouges de dresser une muraille devant leurs cages. Malgré les occasions de Jones (109') et Dempsey (114'), le score ne bougera plus. Les Américains ont manqué de fraîcheur pour pouvoir espérer mieux, même si cette élimination face à une équipe à priori meilleure ne doit pas occulter leur formidable parcours jusque-là. De son côté, Tim Howard est rentré dans l'histoire de la Coupe du Monde. Le portier d'Everton est devenu le recordman du nombre d'arrêts effectués au cours d'un seul match de Mondial (11 après 90 minutes, 15 à la fin). Encore une fois, le spectacle a donc été au rendez-vous, malgré un score nul et vierge au terme du temps réglementaire.

La Belgique, absente d'une grande compétition depuis 2002, retrouve ainsi les quarts de finale. Au vu du jeu proposé face aux Etats-Unis, les Belges auront un réel coup à jouer lors de leur prochaine échéance. En effet, le futur adversaire des Diables rouges, l'Argentine, a eu toutes les peines du monde pour éliminer la Suisse, s'en remettant à un but de Di Maria à la fin de la prolongation (1-0). Depuis le début du tournoi, les Argentins n'ont pas réussi à faire bonne impression dans le jeu. Seuls Lionel Messi et, dans une moindre mesure, Angel Di Maria parviennent à créer du danger. A l'instar de son ennemi brésilien, l'Albiceleste devra se méfier, car le talent de ses individualités ne suffira pas toujours...

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