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Récits et analyses de journalistes sportifs en devenir


Cette fois, Ochoa n'a rien pu faire… ou presque

Publié par Thomas Giraudeau sur 29 Juin 2014, 22:49pm

Catégories : #Coupe du Monde 2014

Devenu internationalement célèbre après son exceptionnelle prestation face au pays hôte, le portier mexicain a encore réalisé une grande performance, malgré la défaite de son équipe. © Getty Images

Devenu internationalement célèbre après son exceptionnelle prestation face au pays hôte, le portier mexicain a encore réalisé une grande performance, malgré la défaite de son équipe. © Getty Images

Deux matchs en un ! Rarement deux mi-temps ont été aussi opposées dans leur configuration. Tour à tour dominés puis dominateurs, les Pays-Bas l'emportent 2-1 face à une équipe mexicaine qui peut nourrir de gros regrets.

Depuis le début de ce Mondial, les joueurs défient les lois du climat. A Manaus, sous la chaleur et l'humidité de l'Amazonie, ou au Nord du pays, à 13h, quand le thermomètre affiche souvent les 30°. Pourtant, malgré des conditions indignes d'un bon match de football, les vingt-deux protagonistes prouvent qu'ils peuvent être à la limite de la rupture, et transcender la sueur pour livrer des prestations de grande qualité.

Ce Pays-Bas-Mexique n'a pas échappé à cette règle toute brésilienne. On attendait une équipe néerlandaise séduisante dès le début de la rencontre. C'est plutôt à un festival centraméricain que l'on a assisté. La faute, en partie, au défenseur star des Oranje, Nigel De Jong, blessé et contraint de laisser sa place dès la 8ème minute de jeu. Le rideau néerlandais éprouve beaucoup de difficultés pour se replacer, et laisse de trop nombreux espaces aux Mexicains. Tour à tour, Layun (3'), Dos Santos (13', 43'), Herrera (17') et Salcido (24') tentent leur chance. Côté néerlandais, Robben est encore omniprésent, mais bien seul alors que Van Persie et Sneijder peinent encore à se montrer dangereux. Le métronome orange aurait même pu obtenir un penalty juste à la mi-temps. Il sera récompensé un peu plus tard.

Au retour des vestiaires, les Mexicains reprennent très rapidement la main sur le ballon, le temps d'ouvrir le score à la 48ème minute. De l'extérieur de la surface, Dos Santos décoche une très belle frappe croisée qui tombe dans les filets de Cillessen (1-0). Exploit individuel, d'autant que le joueur mexicain était pris en tenaille entre deux Néerlandais. L'équipe des Pays-Bas prend alors pour la première fois de la partie le contrôle du ballon, pour ne plus le lâcher. A la 57ème minute, Ochoa rentre encore plus dans la légende. Sur un corner de Robben, Van Persie, de très près, reprend du pied droit. N'importe quel gardien n'aurait rien pu faire. Pas le gardien ajaccien. Arrêt réflèxe absolument fabuleux, tandis que le poteau dégage définitivement les Mexicains. Quinze minutes plus tard, le portier mexicain sort encore un arrêt de grande classe face à Arjen Robben. Mais la pression néerlandaise se fait de plus en plus forte, et un grand gardien ne fait pas tout. A la 88ème minute, les Pays-Bas obtiennent un énième corner côté droit. Robben centre, Huntelaar remet en retrait pour Sneijder qui, d'une mine monumentale, envoit le ballon au fon des filets (1-1). On se dirige vers la prolongation quand Robben s'effondre dans la surface, après s'être fait marcher sur le pied par Marquez. Penalty, transformé par Huntelaar.

Les Pays-Bas l'emportent grâce à un énorme Arjen Robben, pour l'instant meilleur joueur du mondial. Mais l'équipe est encore trop friable au niveau de sa défense centrale. En face, les Mexicains ont été punis pour avoir subi la seconde période, sans véritablement vouloir construire des contre-attaques efficaces. En quart de finale, les Néerlandais affronteront l'équipe surprise de ce Mondial, le Costa Rica. Vainqueurs des Grecs au terme d'un match haletant, au cours duquel l'attaque grecque s'est illustrée devant un Keylor Navas exceptionnel. Après l'ouverture du score de Bryan Ruiz (52') puis l'égalisation méritée de Papastathopoulos (90e + 1), les deux équipes sont allées jusqu'au tir au but. Le moment qu'a choisi Navas pour détourner magistralement la tentative de Gekas. L'homme du match, assurément. 

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